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Atelier Science-Société : l’engagement citoyen en science participative

Le 19 octobre 2020, Adélie Pomade – Maître de conférence en droit et Esther Regnier – Maître de conférence en économie, ont organisé une journée « Atelier science-société » sur le thème de L’engagement citoyen en science participative. Cette journée constituait la première étape d’une réflexion dédiée aux obstacles, leviers et accélérateurs de l’engagement citoyen en science participative.

ISblue soutient cette démarche dans le cadre des thèmes de recherche 3 et 4 : la durabilité des systèmes côtiers et l’océan vivant et les services écosystémiques.

« La science participative, c’est une communauté, un état d’esprit et on l’a bien vu aujourd’hui ! » explique Adélie Pomade.

40 participants se sont déplacés pour suivre l’atelier qui s’est articulé entre deux tables rondes le matin suivies d’ateliers participatifs l’après-midi.

Table ronde 1 : Partage d’expérience des organisations participantes (acteurs professionnels du milieu associatif)

Table ronde 2 : Expertise scientifique (acteurs scientifiques de la science participative)

Les ateliers participatifs proposaient les thèmes suivants :

  • Engagement citoyen et « empowerment »
  • Engagement citoyen et enjeux sociétaux
  • Reconnaissance par la société du citoyen engagé / de la Science participative (SP)

A l’issue de cette journée, Esther Regnier donne ses impressions : « nous nous sommes rendu compte que les problématiques soumises dans les ateliers n’étaient pas les plus importantes pour les participants, les discussions ont dévié vers d’autres problématiques. Néanmoins, la diversité des expériences des participants a ouvert le débat sur des aspects que nous n’avions pas priorisés mais, qui, in fine, étaient très enrichissante. J’ai appris beaucoup des échanges. »

Adélie Pomade poursuit : « D’un point de vue sémantique, la science participative renvoie à plusieurs manières de pratiquer. Il y a d’ailleurs eu un débat sur le terme : ce qu’on y inclut, à quoi il renvoie. Nous avons appréhendé cette diversité comme un point très positif, car l’un de nos objectifs était de trouver des lignes de force, des points de convergence dans cette pluralité. Finalement, malgré l’hétérogénéité et parfois l’antagonisme entre les différentes approches et les différentes manières de saisir la science participative, il se dessine quand même des fils conducteurs et des connections. C’est très stimulant !  » 

« On a récupéré beaucoup de matière. Il faut qu’on la digère et qu’on la recadre avec nos questionnements », conclut Esther Regnier.

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